C'est arrivé près de chez nous !

BonJour,

Les inondations dans la région de Valence en Espagne m'ont amenées à écrire ce texte. Certains postent une image par solidarité, pour ma part, j'ai choisi la plume !

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C’est arrivé près de chez nous !

Alors je poste une image par solidarité.

Est-ce que je me sens plus concernée ?

Ou est-ce que je repars vaquer à mes activités ?

Préparer la fête d’Halloween, planifier mon prochain week-end, mes futures vacances, penser aux achats de Noël…

Je consomme, tu consommes, il/elle consomme, nous consommons, vous consommez, ils/elles consomment.

Pendant que notre planète nous alerte, se consume, brûle !

Elle a déjà commencé à nous fumer : tempêtes, ouragans, incendies, inondations…

Et ce n’est que le début de la désolation !

Extraction à profusion,

Déforestation, production, consommation

A outrance.

Destruction !

Je me détruis, tu te détruis, il/elle se détruit, nous nous détruisons, vous vous détruisez, ils/elles se détruisent.

Cuisant est le constat :

D’avoir ravagé notre Terre-Mère

La Mère de toutes les mères.

Qui nous accueille sans condition, sans distinction, sans jugement,

Les bras ouverts.

Une terre sur laquelle nous posons nos pieds chaque jour,

Une terre qui met à notre disposition tout ce dont nous avons besoin pour vivre,

Une terre que nous saccageons !

Pour produire plus, pour gagner plus, pour avoir plus !

Pour quelle finalité ?

Avoir l’impression d’avoir vécu, existé à travers nos objets, notre porte-monnaie, notre nouveau canapé.

Et pourtant cela aussi partira en fumée, sera réduit en cendres.

Posséder, contrôler.

Je possède une maison, mais je ne possède pas la Terre.

Je crois contrôler ma vie en consommant toujours plus, mais je ne contrôle pas la Terre-Mère.

Elle nous le prouve à chaque fois qu’elle se met en colère (inondations, tempêtes, ouragans, incendies…)

Remplacer le verbe avoir par le verbe être,

Remplacer la peur par l’amour

Remplacer le paraître par l’Être,

Et s’apercevoir que le vivant n’est pas qu’à l’extérieur de nous,

Il est aussi à l’intérieur de nous.

Ce n’est pas mon SUV qui me rend vivante

Ce n’est pas mon plus beau sourire sur les réseaux qui me rend vivante.

Je suis la vie.

C’est me rappeler que j’appartiens à cette Terre, que je suis cette Terre.

C’est me rappeler que chaque comportement, chaque pensée que j’ai, chaque action que je fais,

A un impact sur moi, mon entourage, le monde, les générations futures et la Terre.

C’est prendre conscience que nous sommes tous reliés, liés.

Ce lien qui nous unit, c’est ce lien que nous avons

Avec la Terre-Mère.

Ramenons du liant dans nos relations, notre consommation.

Œuvrons chaque jour pour notre avenir, à venir, notre devenir comm-un.

En plaçant le vivant au cœur de nos vies : la biodiversité, les éléments, la Terre.

En nous engageant auprès de la Terre-Mère,

En faisant alliance avec elle, dans nos comportements, nos pensées, nos gestes et nos actions.

En réalisant des choix venant de notre cœur,

Pour un monde meilleur.

Copyright 01 novembre 2024 Sonia Suau

Crédit photo : Frédéric Sourbié Conférencier

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